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Les Maisons vides

Laurine Thizy

Éditions de L'Olivier

  • Conseillé par
    8 mars 2022

    adolescence, mort

    Gabrielle est une jeune fille comme les autres, qui s’entraîne dure en GRS, est proche de son petit frère et de son arrière-grand mère.
    Mais Gabrielle a les mains brûlées, et petit à petit commence à cacher des choses à ses parents.
    J’ai aimé découvrir Gabrielle depuis sa naissance particulière jusqu’à son lent déclin, par chapitres alternés.
    J’ai aimé l’arrière-grand mère venue d’Espagne pendant la Guerre. Une femme forte mais qui fait peser sur les frêles épaules de la jeune fille un poids bien trop lourd.
    J’ai aimé la sainte vierge en statue qui intervient par ses mimiques dans la relation entre l’arrière grand-mère Maria et son arrière petite fille Gabrielle.
    Le personnage de Gabrielle m’a parlé, bébé qui se bat en couveuse, petite fille chez qui rien ne dépasse, jeune fille qui se veut forte.
    Mais son refus de faiblesse ne fera que la détruire.
    J’ai aimé ces araignées qui tissent leurs toiles dans les bronches asthmatiques de Gabrielle et dont elle ne parle à personne, s’enfermant chaque jour un peu plus.
    Je me suis demandée ce que venaient faire ces clowns Flip et Gino dans de courts chapitres. Et pourtant leur présence est indispensable.
    Un roman fort qui m’a ému.
    L’image que je retiendrai :
    Celle de l’oreiller fleurit de Maria qui brule les mains de Gabrielle.


  • Conseillé par (Libraire)
    1 février 2022

    C’est l’histoire de Gabrielle, petit être chétif qui se révélera être, au fil des pages, une redoutable guerrière. Elle n’aura de cesse de lutter, contre elle-même et sa santé défaillante mais aussi contre un certain fatalisme. Au-delà son histoire, c’est une génération de femmes dont il est question ici, l’arrière-grand-mère, la grand-mère, la mère, la tante. Des vies faites d’abnégation et de souffrances souvent tues.
    Une premier roman tout en pudeur, servi par une plume délicate et poétique.