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Caroline C.

Editions Toucan

Conseillé par
3 mai 2016

triste tropiques………

Ils devaient se marier en rentrant de leur voyage idyllique à St Martin, mais la veille de leur retour, Leia est enlevée... Un an plus tard, elle est toujours introuvable et Pierre, son fiancé, doit se faire une raison. Mais l’enlèvement d’une autre jeune femme dans des circonstances similaires, le convainc de reprendre lui même l’enquête et de remonter une filière de trafic sexuel destiné à de riches hommes. De St Martin, en passant pas la Suisse, les Seychelles, les Émirats, Pierre va se confronter à un milieu plein de secrets et de danger.
Retrouvera-t-’il la femme de sa vie ? Ce premier roman nous emmène dans un long, peut être trop long périple… Il s’agit d’un premier roman, l’auteur a certainement voulu tout expliquer en détails, le récit aurait certainement gagné à être plus concis et par moment moins propice aux clichés…
Mais l’intrigue est là et se laisse découvrir. On attend le prochain !!!

Héloïse d'Ormesson

Conseillé par
23 avril 2016

On ne choisit pas sa famille…

J’avais découvert par hasard Lorraine Fouchet avec son roman L’agence qui m’avait séduite et donné envie de poursuivre mes lectures. Ancienne urgentiste, ces personnages sont souvent issus du monde médical. C’est de nouveaux le cas avec Jo, ancien chef de service en cardiologie, parti à la retraite sur son ile de Groix avec sa femme, Lou. Seulement voilà, Lou lui joue un méchant tour, elle part trop tôt. Le laissant seul avec ses enfants dont il ne s’est jamais vraiment occupé et une mission se réconcilier avec eux et les rendre heureux. Mais Sarah et Cyrian sont adultes, ils ont leur vie, leur famille, leur métier, leurs fêlures….
C’est un roman chorale autour de la famille, de ses difficultés à communiquer. Chacun prend tour à tour la parole et se dévoile, tout en racontant ses rapports avec les autres membres de cette famille qui ne demande qu’à devenir « formidable ».
Toutes les familles ont leurs secrets et leurs moments de grâce. C’est un livre chaleureux, émouvant, joyeux, qui donne envie de découvrir l’île de Groix et de se sentir bien avec les siens. Un joli récit pour l’été.

Les Presses de la Cité

22,50
Conseillé par
15 avril 2016

Un été meurtrier………

Michel Bussi est devenu en quelques années, grâce au succès « D’un avion sans elle », un des auteurs français les plus lus. Plus sombre et plus ancré dans la vie quotidienne et banale, que ces deux collègues de podium, Guillaume Musso et Marc Levy, il a su captiver avec des personnages qui pourraient être vos voisins de palier.
Toujours sur fond d’enquête policière, il aborde la vie des gens « normaux » qui se retrouvent dans une situation particulière, à laquelle, ils ne sont bien sûr pas préparés.
A quelques semaines des premiers départs en vacances d’été, il revient avec Clotilde, sa jeune héroïne de quinze ans, d’origine corse, qui, avec son frère et ses parents retournent dans le village familial.
Entre ciel azur et mer translucide, cet été sera déterminant pour le restant de sa vie, la découverte de secrets de famille, les premiers émois amoureux vont rythmer l’écriture de son journal intime, jusqu’au drame du 23 août, l’accident de voiture dont elle seule réchappe.
Vingt sept ans plus tard, elle revient pour la première fois sur l’île avec sa famille. Pèlerinage pour elle, vacances d’été au soleil pour son mari et sa fille, une distance émotionnelle va se créer entre eux, d’autant plus que très rapidement, des éléments vont lui apprendre qu’il ne s’agissait pas d’un accident mais qu’il est également probable que sa mère soit vivante.
Que s’est il réellement passé ce 23 août ? Est-il est bon de faire revivre le passé, de renouer avec un ancien amour, de s’affronter à d’anciens ennemis ou tout simplement de retrouver ses amis et sa famille ?
Voilà, tout est dit, véritable « page turner », Michel Bussi va réussir à vous entrainer dans cette quête de vérité, qui 500 pages plus tard vous fera réserver vos vacances en Corse, tant l’île est magistralement décrite !

Conseillé par
9 avril 2016

Exposition cubaine

Erik Orsenna est un très bon écrivain, il aurait pu se contenter de ce statut, ou de celui d’immortel, de n’être qu’au auteur érudit voir un peu soporifique… Mais non, il est tout l’inverse, charmant, affable, drôle.
Agaçant, me direz vous pour un homme qui réussit tout brillamment ? Et justement, pas tout à fait car s’il y a bien un domaine dans lequel il n’excelle pas, c’est celui du mariage. Tout cet ouvrage « hommage » à son père (aujourd’hui disparu) est la possible explication de ses échecs, car père et fils subissent une malédiction. La malédiction de leur ancêtre cubain.
Voilà, à partir de là, le roman est un prétexte aux explications loufoques, aux stratagèmes, aux mensonges pour la bonne cause afin d’essayer de changer cette situation. C’est drôle, joyeux, souvent touchant et peut être qu’Erik Orsenna nous livre son récit le plus personnel. Je dis peut être, car qu’en est il vraiment entre la fiction et la réalité ?
Si je pouvais en discuter avec l’intéressé, ce serait très certainement, un autre très bon moment !
En attendant, il reste celui de cette lecture.