- EAN13
- 9782859397555
- ISBN
- 978-2-85939-755-5
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 2003
- Collection
- Opuscules (14)
- Nombre de pages
- 216
- Dimensions
- 20 x 16 x 2 cm
- Poids
- 350 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 759.3
- Fiches UNIMARC
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La terre qui vit
Peintures et savoirs chez Carl Gustav Carus
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Ami de C.D. Friedrich et d'A.v. Humboldt, Carl Gustav Carus (1789-1869),
peintre, médecin, savant naturaliste et naturphilosoph, fut au carrefour de ce
qu'on allait appeler peu après les « sciences de l'esprit » et les « sciences
de la nature ». Il enseigna et pratiqua à Dresde. Ses nombreuses qualités
forcèrent l'admiration de Goethe qui devait l'influencer fortement, tant dans
la conduite de sa vie que du point de vue de la méthode (morpho-génétique). On
peut tenter de ramener cette multiplicité d'aptitudes à l'activité d'un esprit
un configurant le réel, picturalement et conceptuellement, principe dont
l'intérêt porté à la nature considérée comme un pur agent constitue le
dénominateur commun.. Outre qu'elle envisage les places respectives de l'art
et de la science quant à leur valeur cognitive, cette première étude
d'ensemble en France traite le paysage comme un problème pour lequel le
néologisme proposé dans les fameuses Neuf Lettres sur la peinture de paysage
(1831), Erdlebenbild (représentation de la vie de la Terre), est une solution
restant problématique, vu les implications vitalistes contenues dans certaines
disciplines - telles la théologie, la « géognosie », la psychologie ou la
physiognomonie - mises à contribution pour étayer la nouvelle théorie.
Recourant à la technique des détours éclairants, l'auteur est alors amené à
situer le projet carusien dans la continuité des Lumières et de son intérêt
pour le vivant, mais aussi en régression par rapport à elles, puisqu'il s'agit
de redonner à cette 'théologie naturelle' un statut dogmatique et non plus de
la limiter, comme le voulait Kant, à une fonction heuristique.
peintre, médecin, savant naturaliste et naturphilosoph, fut au carrefour de ce
qu'on allait appeler peu après les « sciences de l'esprit » et les « sciences
de la nature ». Il enseigna et pratiqua à Dresde. Ses nombreuses qualités
forcèrent l'admiration de Goethe qui devait l'influencer fortement, tant dans
la conduite de sa vie que du point de vue de la méthode (morpho-génétique). On
peut tenter de ramener cette multiplicité d'aptitudes à l'activité d'un esprit
un configurant le réel, picturalement et conceptuellement, principe dont
l'intérêt porté à la nature considérée comme un pur agent constitue le
dénominateur commun.. Outre qu'elle envisage les places respectives de l'art
et de la science quant à leur valeur cognitive, cette première étude
d'ensemble en France traite le paysage comme un problème pour lequel le
néologisme proposé dans les fameuses Neuf Lettres sur la peinture de paysage
(1831), Erdlebenbild (représentation de la vie de la Terre), est une solution
restant problématique, vu les implications vitalistes contenues dans certaines
disciplines - telles la théologie, la « géognosie », la psychologie ou la
physiognomonie - mises à contribution pour étayer la nouvelle théorie.
Recourant à la technique des détours éclairants, l'auteur est alors amené à
situer le projet carusien dans la continuité des Lumières et de son intérêt
pour le vivant, mais aussi en régression par rapport à elles, puisqu'il s'agit
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