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Le dernier amour de Kafka, La vie de Dora Diamant
EAN13
9791037032362
Éditeur
Hermann
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le dernier amour de Kafka

La vie de Dora Diamant

Hermann

Indisponible

Autre version disponible

Traduit de l'américain par Jacqueline Sudaka-Bénazéraf Dora Diamant (ou
Dymant) a été la seule compagne de Franz Kafka. Ils se sont rencontrés en
1923, un an avant sa mort, sur une plage de la Baltique. Elle a vingt-cinq
ans. Il en a quarante. D'une famille juive polonaise, elle fuit sa famille et
se rend à Berlin, capitale de la modernité du vingtième siècle, pour y vivre
en compagnie de Kafka, de petits métiers et de bénévolat au Foyer juif des
Réfugiés. À Berlin en 1923, en pleine crise économique, Kafka continue à
écrire et semble parvenu au bonheur. Mais son état de santé s'aggrave et
l'oblige à passer les derniers mois de sa vie dans un sanatorium. Par les yeux
de Dora, se découvre un Kafka intime, doté d'une extrême humanité et d'un sens
de la justice, d'humour et d'un grand talent d'acteur. « Je suis la femme de
Franz Kafka » affirme celle qui, après la mort de l'écrivain survenue le 3
juin 1934, construit sa vie autour des valeurs qu'il lui a léguées : l'amour
des lettres et de la littérature, de l'humanisme et du judaïsme. Dora a été
réfugiée toute sa vie. Elle adhéra au Parti communiste et, après l'arrivée
d'Hitler au pouvoir, fuit l'Allemagne nazie pour l'Union soviétique, chercha
ensuite à gagner la Suisse, avant de devoir fuir de nouveau en Angleterre où
elle fut incarcérée en tant qu'Allemande. Elle partit ensuite en Palestine,
dans un kibboutz, avant de revenir à Londres. A Paris, elle rencontra Jean-
Louis Barrault et lui donna des conseils pour mettre en scène Le Procès, et
fréquenta les milieux littéraires pour y promouvoir l'oeuvre de Kafka. Elle
mourut misérablement à Londres, en 1952, inhumée dans une sépulture anonyme.
Ce n'est qu'en 1999, avec l'aide des chercheurs et des associations
intéressées à l'oeuvre de Kafka, qu'elle eut droit à une plaque funéraire sur
sa tombe. Issu d'un travail de recherches monumental qui a nécessité, pendant
plus de vingt ans, de voyager à travers le monde, d'interroger les archives de
Berlin, de Vienne, de Prague, de Jérusalem, de Russie, le livre de Kathi
Diamant a reçu le prix de la meilleure biographie de l'année à San Diego en
2004.
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