- EAN13
- 9791021047518
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 14/09/2023
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Libres de couleur
Les affranchis et leurs descendants en terre d'esclavage XIVème-XIXème siècle
Frédéric Régent
Tallandier
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Papier - Tallandier 25,00
Libres et noirs de peau, tels sont les libres de couleur. Affranchis ou
descendants d’affranchis, noirs ou métis, ils n’ont pas la même place que
leurs coreligionnaires blancs. Les sociétés esclavagistes qui se développent à
la faveur de la colonisation de l’Époque moderne sont perçues en noir et
blanc, les maîtres blancs exploitant les esclaves noirs. Or la réalité se
révèle plus nuancée. Un nombre croissant d’esclaves est affranchi. Leurs
descendants sont libres d’entreprendre, de commercer, libres également de
posséder des esclaves. Victimes du préjugé de couleur, ils constituent malgré
tout une population à part. Le constat qu’en fait Alexis de Tocqueville, au
début du XIXe siècle, est implacable : « Vous pouvez rendre un Nègre libre,
mais vous ne sauriez faire qu’il ne soit pas vis-à-vis de l’Européen dans la
position d’un étranger. » Des premiers affranchissements dans les colonies
d’Amérique latine au XVIe siècle, jusqu’à la veille des abolitions aux
Antilles ou aux États-Unis, Frédéric Régent analyse, à l’appui d’archives et
de données jamais encore réunies, la condition de millions de descendants
d’esclaves. Une enquête inédite.
descendants d’affranchis, noirs ou métis, ils n’ont pas la même place que
leurs coreligionnaires blancs. Les sociétés esclavagistes qui se développent à
la faveur de la colonisation de l’Époque moderne sont perçues en noir et
blanc, les maîtres blancs exploitant les esclaves noirs. Or la réalité se
révèle plus nuancée. Un nombre croissant d’esclaves est affranchi. Leurs
descendants sont libres d’entreprendre, de commercer, libres également de
posséder des esclaves. Victimes du préjugé de couleur, ils constituent malgré
tout une population à part. Le constat qu’en fait Alexis de Tocqueville, au
début du XIXe siècle, est implacable : « Vous pouvez rendre un Nègre libre,
mais vous ne sauriez faire qu’il ne soit pas vis-à-vis de l’Européen dans la
position d’un étranger. » Des premiers affranchissements dans les colonies
d’Amérique latine au XVIe siècle, jusqu’à la veille des abolitions aux
Antilles ou aux États-Unis, Frédéric Régent analyse, à l’appui d’archives et
de données jamais encore réunies, la condition de millions de descendants
d’esclaves. Une enquête inédite.
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