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Écologie et cultures populaires, Les modes de vie populaires au secours de la planète
EAN13
9782919160877
Éditeur
Les Éditions Utopia
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Écologie et cultures populaires

Les modes de vie populaires au secours de la planète

Les Éditions Utopia

Indisponible
Paul Ariès livre une théorie à contre-courant et pourtant réaliste : les plus
écolos ne sont pas ceux que l'on croit !

Ce livre est d’abord un coup de gueule contre l’idée selon laquelle il n’y
aurait rien de bon à attendre des milieux populaires au regard de la situation
écologique.

Les élites auraient donc raison : « Salauds de pauvres qui consommez si mal !
». Ce discours discriminant est susceptible de contaminer ceux qui à gauche se
disent les plus conscients des enjeux planétaires et sociaux. Pourtant tous
les indicateurs prouvent que les milieux populaires ont un meilleur bilan
carbone, une meilleure empreinte écologique que les milieux aisés, y compris
quand ces derniers ont des pratiques « écolos ».
Iconoclaste, Paul Ariès invite à relativiser les thèses de Veblen et de
Bourdieu sur l’imitation par les milieux populaires des modes de vie des
riches. Certes, « les riches détruisent la planète », mais l’auteur démontre
que les gens ordinaires, les « gens du commun », ne sont pas des riches
auxquels il ne manquerait que du capital économique, social, culturel et
symbolique.
Sans succomber à un nouvel angélisme au regard des consommateurs populaires,
car il reste encore beaucoup à faire, l’auteur invite à renouer avec toute une
tradition historiographique, littéraire, cinématographique qui autrefois
valorisait bien davantage le peuple.
Ce livre est également un cri d’espoir, car en entretenant d’autres rapports à
la vie, au travail, à la consommation, à la propriété lucrative, au temps...
Les gens du commun, non pas ceux d’ailleurs ou d’autrefois, ne pourraient-ils
pas être les principaux acteurs de la transition écologique, et par là même
contribuer à « sauver la planète » ?

Avec cet ouvrage richement documenté, l'auteur démontre que la préservation de
la planète ne dépend pas seulement d'un changement venu d'en haut.

EXTRAIT

Tous les indicateurs prouvent que les milieux populaires ont un bien meilleur
« budget carbone », une bien meilleure « empreinte écologique », un bien plus
faible écart par rapport à la « bio-capacité disponible », un bien meilleur
indice « planète vivante » (concernant l’impact des activités sur la
biodiversité), un « jour de dépassement de la capacité régénératrice de la
planète » plus tardif, une moindre emprise sur la « déplétion » des stocks non
renouvelables en raison d’une moindre utilisation de la voiture et de l’avion
mais aussi parce qu’ils font durer plus longtemps leurs biens d’équipements.
Bref, par rapport à l’objectif d’émettre quatre fois moins de GES (Gaz à effet
de serre) par rapport à 1990, si les riches ont « tout faux », les milieux
populaires font déjà bien mieux.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Paul Ariès, politologue, rédacteur en chef du mensuel les Zindigné(e)s (ex-le
Sarkophage), est aussi délégué général de l’Observatoire international de la
gratuité et co-organisateur de nombreux forums nationaux ou internationaux
avec des villes ou des associations comme Emmaüs, ATTAC, CADTM, etc.
Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages.
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