- EAN13
- 9782868194091
- Éditeur
- Utovie
- Date de publication
- 08/04/2016
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Utovie 26,00
Les transcriptions des conférences données par Henri Guillemin en 1967 réunies
dans un seul ouvrage
On avait bien compris, à la lecture de son Silence aux pauvres, qu’Henri
Guillemin ne se contentait pas, quant à la Révolution française de 1789, des
versions officielles et convenues. La suite de conférences, données à la
Radiotélévision belge en 1967, réunies ici par les soins de Patrick Rödel et
Jean-Marie Flémale, nous le confirme.
Pour Henri Guillemin, en 1789, on assiste à une révolution des gens de bien,
qui doit permettre à la bourgeoisie d’affaires d’accéder au pouvoir, quitte à
le partager avec l’aristocratie dans le respect d’un certain ordre social. La
vraie Révolution, populaire, qui se préoccupe réellement des classes pauvres,
du Quart Etat, restait à venir. Elle aura vécu de 1792 à 1794 et sera liquidée
avec la mort de Robespierre.
C’est donc de ces deux Révolutions françaises que traite ici Henri Guillemin,
en bousculant singulièrement, une fois de plus, les idées reçues.
Un regard non conformiste et aiguisé sur un épisode fondateur de l'histoire de
France.
EXTRAIT
Venons-en donc au récit. On l’a dit, Guillemin a ses « têtes » et les
portraits qu’il trace des protagonistes de la Révolution valent le détour. Il
ne manque pas d’admirer Robespierre, Saint-Just et Marat ; bénéficient aussi
de ses faveurs Manon Roland, Grégoire, Jacques Roux, Jeanbon Saint-André ou
Billaud-Varenne. En revanche, il n’a pas de mots assez forts pour vilipender
Danton, Mirabeau, Mounier, Barnave, La Fayette, Necker, Condorcet, Sieyès,
Cambon, Carnot, Rabaut Saint-Étienne, Barère ou Fouché. Et il inscrit son
histoire de la Révolution française en contrepoint de celle de Michelet, qu’il
poursuit de sa vindicte de telle manière qu’on imagine bien les deux hommes,
s’ils avaient été contemporains l’un de l’autre, s’affronter en un vrai duel.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Guillemin nous donne une galerie de portraits hauts en couleur et qui
correspondent peu souvent aux images d'Epinal auxquelles nous sommes habitués.
Mirabeau, Danton n'en sortent pas grandis. Marat, Saint-Just, Robespierre, par
dessus tout, retrouvent la grandeur qui était la leur et que les Thermidoriens
s'étaient empressés de noircir. Il restitue avec ferveur les combats, les
illusions, les réalisations et la défaite de ceux qui ont voulu opposer à la
première Révolution, bourgeoise, une Révolution qui fût réellement populaire.
- Les ami(e)s de Henri Guillemin
À PROPOS DE L’AUTEUR
Henri Guillemin, né le 19 mars 1903 à Mâcon et mort le 4 mai 1992 à Neuchâtel
en Suisse, est un historien, critique littéraire, conférencier et polémiste
français reconnu pour ses talents de conteur historique et pour ses travaux
sur les grands personnages de l'histoire de France et sur différents grands
écrivains. Il a aussi publié sous le pseudonyme de Cassius.
Il avait une passion sans faille pour la vérité, aussi bien littéraire
qu'historique, et résumait cette passion par « lorsque j'apprends une vérité
méconnue, je ne peux pas me taire ! ».
dans un seul ouvrage
On avait bien compris, à la lecture de son Silence aux pauvres, qu’Henri
Guillemin ne se contentait pas, quant à la Révolution française de 1789, des
versions officielles et convenues. La suite de conférences, données à la
Radiotélévision belge en 1967, réunies ici par les soins de Patrick Rödel et
Jean-Marie Flémale, nous le confirme.
Pour Henri Guillemin, en 1789, on assiste à une révolution des gens de bien,
qui doit permettre à la bourgeoisie d’affaires d’accéder au pouvoir, quitte à
le partager avec l’aristocratie dans le respect d’un certain ordre social. La
vraie Révolution, populaire, qui se préoccupe réellement des classes pauvres,
du Quart Etat, restait à venir. Elle aura vécu de 1792 à 1794 et sera liquidée
avec la mort de Robespierre.
C’est donc de ces deux Révolutions françaises que traite ici Henri Guillemin,
en bousculant singulièrement, une fois de plus, les idées reçues.
Un regard non conformiste et aiguisé sur un épisode fondateur de l'histoire de
France.
EXTRAIT
Venons-en donc au récit. On l’a dit, Guillemin a ses « têtes » et les
portraits qu’il trace des protagonistes de la Révolution valent le détour. Il
ne manque pas d’admirer Robespierre, Saint-Just et Marat ; bénéficient aussi
de ses faveurs Manon Roland, Grégoire, Jacques Roux, Jeanbon Saint-André ou
Billaud-Varenne. En revanche, il n’a pas de mots assez forts pour vilipender
Danton, Mirabeau, Mounier, Barnave, La Fayette, Necker, Condorcet, Sieyès,
Cambon, Carnot, Rabaut Saint-Étienne, Barère ou Fouché. Et il inscrit son
histoire de la Révolution française en contrepoint de celle de Michelet, qu’il
poursuit de sa vindicte de telle manière qu’on imagine bien les deux hommes,
s’ils avaient été contemporains l’un de l’autre, s’affronter en un vrai duel.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Guillemin nous donne une galerie de portraits hauts en couleur et qui
correspondent peu souvent aux images d'Epinal auxquelles nous sommes habitués.
Mirabeau, Danton n'en sortent pas grandis. Marat, Saint-Just, Robespierre, par
dessus tout, retrouvent la grandeur qui était la leur et que les Thermidoriens
s'étaient empressés de noircir. Il restitue avec ferveur les combats, les
illusions, les réalisations et la défaite de ceux qui ont voulu opposer à la
première Révolution, bourgeoise, une Révolution qui fût réellement populaire.
- Les ami(e)s de Henri Guillemin
À PROPOS DE L’AUTEUR
Henri Guillemin, né le 19 mars 1903 à Mâcon et mort le 4 mai 1992 à Neuchâtel
en Suisse, est un historien, critique littéraire, conférencier et polémiste
français reconnu pour ses talents de conteur historique et pour ses travaux
sur les grands personnages de l'histoire de France et sur différents grands
écrivains. Il a aussi publié sous le pseudonyme de Cassius.
Il avait une passion sans faille pour la vérité, aussi bien littéraire
qu'historique, et résumait cette passion par « lorsque j'apprends une vérité
méconnue, je ne peux pas me taire ! ».
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