- EAN13
- 9782810709687
- Éditeur
- Presses universitaires du Midi
- Date de publication
- 27/02/2020
- Collection
- Méridiennes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Partir en croisade à la fin du Moyen Âge
Financement et logistique
Presses universitaires du Midi
Méridiennes
Autre version disponible
Étudier le financement et la logistique des croisades revient à s’intéresser
aux moyens dont disposent les puissances civiles et ecclésiastiques, au Moyen
Âge, pour venir à bout d’une entreprise complexe, qui doit être portée dans la
durée et en concertation avec des partenaires qui souvent, sur d’autres
terrains, sont concurrents, voire ennemis. D’une certaine manière, parce
qu’elle touche à la question des finances royales ou pontificales et à celle
des moyens militaires, terrestres et maritimes dont disposent les princes et
les cités, la problématique du présent volume n’est pas sans rapport avec
celle, ô combien féconde depuis plus d’une trentaine d’années, de la genèse de
l’État « moderne ». Mais l’ouvrage en donne un aperçu en grande partie inédit.
À travers une série de cas choisis dans toute l’Europe, les auteurs
s’attachent à analyser la mise en œuvre pratique de l’esprit pragmatique et de
la pensée administrative qui habitent les entrepreneurs de croisade à la fin
du Moyen Âge. Il s’agit d’une réhabilitation : l’historiographie
traditionnelle a souvent considéré les croisades tardives comme de simples
rêveries passéistes ou comme des leurres destinés à influencer le cours des
discussions diplomatiques entre souverains chrétiens. En dépit des tentatives
avortées et de quelques sanglants échecs, elles appellent un tout autre
jugement et une reconsidération : les contributions réunies ici témoignent des
limites mais aussi de l’ambition des opérations déployées, à la fin du Moyen
Âge, au nom de la défense de la chrétienté.
aux moyens dont disposent les puissances civiles et ecclésiastiques, au Moyen
Âge, pour venir à bout d’une entreprise complexe, qui doit être portée dans la
durée et en concertation avec des partenaires qui souvent, sur d’autres
terrains, sont concurrents, voire ennemis. D’une certaine manière, parce
qu’elle touche à la question des finances royales ou pontificales et à celle
des moyens militaires, terrestres et maritimes dont disposent les princes et
les cités, la problématique du présent volume n’est pas sans rapport avec
celle, ô combien féconde depuis plus d’une trentaine d’années, de la genèse de
l’État « moderne ». Mais l’ouvrage en donne un aperçu en grande partie inédit.
À travers une série de cas choisis dans toute l’Europe, les auteurs
s’attachent à analyser la mise en œuvre pratique de l’esprit pragmatique et de
la pensée administrative qui habitent les entrepreneurs de croisade à la fin
du Moyen Âge. Il s’agit d’une réhabilitation : l’historiographie
traditionnelle a souvent considéré les croisades tardives comme de simples
rêveries passéistes ou comme des leurres destinés à influencer le cours des
discussions diplomatiques entre souverains chrétiens. En dépit des tentatives
avortées et de quelques sanglants échecs, elles appellent un tout autre
jugement et une reconsidération : les contributions réunies ici témoignent des
limites mais aussi de l’ambition des opérations déployées, à la fin du Moyen
Âge, au nom de la défense de la chrétienté.
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