- EAN13
- 9782377891658
- Éditeur
- Encre Rouge
- Date de publication
- 13/03/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
Après une nuit passée dans les bras d'une inconnue, Gabin décide de se lancer
à sa recherche. Mais qui est-elle vraiment ?
À sa sortie de l’hôpital, Gabin, était parti se ressourcer à Tournefeuille, un
village improbable de Haute-Garonne. Dans un moment de faiblesse, il avait
cédé à son meilleur ami, qui chaque année allait jouer les bénévoles au
festival de formes animées de Toulouse. — Viens, tu verras, rien que des
artistes, ta famille ! Gabin, les marionnettes, il en était resté à Guignol et
Gnafron et là, transi au milieu de novembre et du parking de « L’Étape », il
se demandait ce qu’il était venu chercher. —Sa vie, il faut la rêver ou se
résigner à la vivre ! Il avait cette phrase en tête tout en se dirigeant vers
le bruit et les lumières de la soirée d’inauguration. Elle, il l’avait
rencontrée au bar. Elle parlait, fumait et buvait avec cette voracité de femme
pressée de vivre ou d’en finir. Après deux heures de, je te plais moi aussi,
ils avaient échoué dans le même lit. Ce n’était qu’une rencontre de passage,
un deal pour la nuit, elle refusa de lui donner son nom, son téléphone. — Ce
soir, j’ai envie d’un inconnu ! avait-elle lancé, ses yeux plantés dans les
siens, avant d’ajouter. — Et qui le reste !
Après une nuit de grande folie, elle s’enfuira de ses bras, sans un mot, sans
un baiser. Gabin la cherchera en vain, abandonnant toute raison pour tenter de
la retrouver. Il la localisera rapidement, sauf qu’arrivé si près du but, il
sera tenté d’abandonner. Pourquoi se cachait-elle ainsi, quels étaient les
mystères qui entouraient sa vie, ses sentiments étaient-ils partagés, était-ce
la femme qu’il avait idéalisée ?
Un roman qui oscille entre thriller et sentiments pour une lecture qui vous
tiendra en haleine jusqu'à la dernière page !
EXTRAIT
Pour en revenir à mon inconnue du soir, à ma fumeuse de shit, c’est elle qui
sans le vouloir m’avait sorti de mon apathie, elle qui me bouscula sans me
voir. En rogne, je l’avais suivie jusqu’au bar, où tout le monde se tutoyait,
se claquait la bise, le troupeau était remuant, joyeux, braillant haut et fort
pour obtenir leur absinthe préférée. Le barman, tablier de garçon de café et
nœud papillon, avait de beaux gestes d’empoisonneur et cette célérité que les
habitués des comptoirs affectionnent. C’était la foire d’empoigne pour se
faire servir et quand nos épaules se heurtèrent, elle me regarda, je lui fis
un sourire plus embarrassé que féroce, elle me le rendit gentiment, sans
embarras. Je payai son verre de blanc et mon godet de gaillac et on se mit à
discuter comme si on se connaissait. Moi qui ne demandais rien, j’avais trouvé
une âme à qui parler.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Vaude est un littéraire depuis son enfance, grâce à son père et aux
livres qu’il collectionnait dans la bibliothèque familiale, où il pêchait à
loisir pour vivre de grandes aventures. Plus tard, le théâtre et la mise en
scène lui permettront de conceptualiser ses propres univers.
Il est l’auteur de deux romans noirs, de quatre romans intimistes, d’un
abécédaire de mots singuliers et abracadabrantesques, de deux pièces de
théâtre soit plus de vingt ans de création silencieuse en marge de son
travail. Il se décide cette année à proposer ses œuvres à la publication.
Ses romans sont des histoires de rencontres humaines où l’intrigue est
étroitement mêlée à la philosophie de l’existence. Son écriture a ceci de
magnétique qu’elle s’ancre dans l’esprit du lecteur et suscite chez lui, de
singulières résonances liées à sa propre expérience, ou à sa compréhension de
la vie. Le lecteur ne se sent ainsi jamais très loin du narrateur qui
s’immisce dans sa conscience, éveillant presque l’illusion de penser à sa
place.
Nomade Louisa est son premier titre publié chez Encre Rouge.
à sa recherche. Mais qui est-elle vraiment ?
À sa sortie de l’hôpital, Gabin, était parti se ressourcer à Tournefeuille, un
village improbable de Haute-Garonne. Dans un moment de faiblesse, il avait
cédé à son meilleur ami, qui chaque année allait jouer les bénévoles au
festival de formes animées de Toulouse. — Viens, tu verras, rien que des
artistes, ta famille ! Gabin, les marionnettes, il en était resté à Guignol et
Gnafron et là, transi au milieu de novembre et du parking de « L’Étape », il
se demandait ce qu’il était venu chercher. —Sa vie, il faut la rêver ou se
résigner à la vivre ! Il avait cette phrase en tête tout en se dirigeant vers
le bruit et les lumières de la soirée d’inauguration. Elle, il l’avait
rencontrée au bar. Elle parlait, fumait et buvait avec cette voracité de femme
pressée de vivre ou d’en finir. Après deux heures de, je te plais moi aussi,
ils avaient échoué dans le même lit. Ce n’était qu’une rencontre de passage,
un deal pour la nuit, elle refusa de lui donner son nom, son téléphone. — Ce
soir, j’ai envie d’un inconnu ! avait-elle lancé, ses yeux plantés dans les
siens, avant d’ajouter. — Et qui le reste !
Après une nuit de grande folie, elle s’enfuira de ses bras, sans un mot, sans
un baiser. Gabin la cherchera en vain, abandonnant toute raison pour tenter de
la retrouver. Il la localisera rapidement, sauf qu’arrivé si près du but, il
sera tenté d’abandonner. Pourquoi se cachait-elle ainsi, quels étaient les
mystères qui entouraient sa vie, ses sentiments étaient-ils partagés, était-ce
la femme qu’il avait idéalisée ?
Un roman qui oscille entre thriller et sentiments pour une lecture qui vous
tiendra en haleine jusqu'à la dernière page !
EXTRAIT
Pour en revenir à mon inconnue du soir, à ma fumeuse de shit, c’est elle qui
sans le vouloir m’avait sorti de mon apathie, elle qui me bouscula sans me
voir. En rogne, je l’avais suivie jusqu’au bar, où tout le monde se tutoyait,
se claquait la bise, le troupeau était remuant, joyeux, braillant haut et fort
pour obtenir leur absinthe préférée. Le barman, tablier de garçon de café et
nœud papillon, avait de beaux gestes d’empoisonneur et cette célérité que les
habitués des comptoirs affectionnent. C’était la foire d’empoigne pour se
faire servir et quand nos épaules se heurtèrent, elle me regarda, je lui fis
un sourire plus embarrassé que féroce, elle me le rendit gentiment, sans
embarras. Je payai son verre de blanc et mon godet de gaillac et on se mit à
discuter comme si on se connaissait. Moi qui ne demandais rien, j’avais trouvé
une âme à qui parler.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Vaude est un littéraire depuis son enfance, grâce à son père et aux
livres qu’il collectionnait dans la bibliothèque familiale, où il pêchait à
loisir pour vivre de grandes aventures. Plus tard, le théâtre et la mise en
scène lui permettront de conceptualiser ses propres univers.
Il est l’auteur de deux romans noirs, de quatre romans intimistes, d’un
abécédaire de mots singuliers et abracadabrantesques, de deux pièces de
théâtre soit plus de vingt ans de création silencieuse en marge de son
travail. Il se décide cette année à proposer ses œuvres à la publication.
Ses romans sont des histoires de rencontres humaines où l’intrigue est
étroitement mêlée à la philosophie de l’existence. Son écriture a ceci de
magnétique qu’elle s’ancre dans l’esprit du lecteur et suscite chez lui, de
singulières résonances liées à sa propre expérience, ou à sa compréhension de
la vie. Le lecteur ne se sent ainsi jamais très loin du narrateur qui
s’immisce dans sa conscience, éveillant presque l’illusion de penser à sa
place.
Nomade Louisa est son premier titre publié chez Encre Rouge.
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