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Les notables de Palmyre
EAN13
9782351594599
Éditeur
Presses de l’Ifpo
Date de publication
Collection
Bibliothèque archéologique et historique
Langue
français
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Les notables de Palmyre

Presses de l’Ifpo

Bibliothèque archéologique et historique

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Ce volume vise à mettre en relief les caractères originaux de Palmyre qui
passa d’une société à base tribale à une civilisation qu’influence de plus en
plus l’Empire romain. Il utilise pour cela l’épigraphie greco-latine,
l’épigraphie sémitique et les donnees archéologiques. La ville partage
beaucoup de traits avec le reste de la province romaine, malgré sa position
excentrée et ses contacts constants avec des zones moins hellénisées, mais
reste empreinte des cultures « orientales » (araméenne, mais aussi arabe,
iranienne, babylonienne). On peut ainsi définir l’identité de la ville et de
ceux de ses habitants qui apparaissent le mieux, les notables. Ils
participaient au fonctionnement de la cité grecque de Palmyre : on peut
reconstituer des carrières et des familles qui monopolisaient la scène
publique. L’aspect classique, gréco-romain, s’accompagne de la permanence de
la culture locale (langue, art, religion, onomastique). Le commerce caravanier
qui fit la gloire de Palmyre est un autre lieu où étudier le rôle des notables
et leur influence, hors de la cité et dans l’Empire. À Palmyre même, on peut
cartographier leur position sociale grâce à ce qu’ils ont bâti selon les
modalités propres à l’évergétisme de Palmyre. Les notables étaient de plus
entourés de catégories de population plus discrètes dans les sources (femmes
ou affranchis), mais dont l’existence et l’activité n’etaient pas négligeables
(ainsi la reine Zénobie). Les notables, par-delà leur propre vie, mettaient en
scène la puissance de leur famille, par des constructions de tombeaux. Ces
monuments sont aussi le signe d’une pénétration peut-être de plus en plus
forte de coutumes qui ont leur origine dans l’Empire romain, sans que
disparaissent en aucune manière les traditions originales, en premier lieu
l’usage de l’araméen.
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