- EAN13
- 9782246814566
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 11/04/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les mémoires maudites
Juifs et homosexuels dans l'oeuvre et la vie de Marcel Proust
Patrick Mimouni
Grasset
Autre version disponible
-
Papier - Grasset 22,00
Dans le grand œuvre de Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, les Juifs
et les homosexuels occupent une place centrale – voire de plus en plus
essentielle à mesure que l’auteur s’achemine vers son « Temps Retrouvé ». Il
y a même, entre ces deux « races » (c’est le mot, désormais politiquement
incorrect, que Proust lui-même utilise) une commune « malédiction », qu’il est
fascinant de comprendre et d’analyser.
C’est à cette tâche que se consacre l’ouvrage majeur de Patrick Mimouni.
Ainsi, explorant les « Mémoires maudites » des habitants de Sodome et des
enfants d’Israël, il en arrive à « relire » l’ensemble de la Recherche sous
un angle entièrement renouvelé.
Mieux, il reprend des épisodes absolument familiers aux proustiens classiques
– comme « les vertèbres du front » de Tante Léonie, « l’antisémitisme « de
Bloch, les « danses nuptiales et bourdonnantes » du baron de Charlus, « la
Croix de guerre » que Saint-Loup oublie dans la maison de passe de la rue de
l’Arcade, etc… - en les resituant dans un contexte plus vaste : celui de la
société française à l’aube du 20ème siècle.
Il en résulte un ouvrage follement romanesque malgré son érudition.
Et qui, à n’en pas douter, fera autorité dans les cénacles (de plus en plus
vastes) proustiens.
et les homosexuels occupent une place centrale – voire de plus en plus
essentielle à mesure que l’auteur s’achemine vers son « Temps Retrouvé ». Il
y a même, entre ces deux « races » (c’est le mot, désormais politiquement
incorrect, que Proust lui-même utilise) une commune « malédiction », qu’il est
fascinant de comprendre et d’analyser.
C’est à cette tâche que se consacre l’ouvrage majeur de Patrick Mimouni.
Ainsi, explorant les « Mémoires maudites » des habitants de Sodome et des
enfants d’Israël, il en arrive à « relire » l’ensemble de la Recherche sous
un angle entièrement renouvelé.
Mieux, il reprend des épisodes absolument familiers aux proustiens classiques
– comme « les vertèbres du front » de Tante Léonie, « l’antisémitisme « de
Bloch, les « danses nuptiales et bourdonnantes » du baron de Charlus, « la
Croix de guerre » que Saint-Loup oublie dans la maison de passe de la rue de
l’Arcade, etc… - en les resituant dans un contexte plus vaste : celui de la
société française à l’aube du 20ème siècle.
Il en résulte un ouvrage follement romanesque malgré son érudition.
Et qui, à n’en pas douter, fera autorité dans les cénacles (de plus en plus
vastes) proustiens.
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