- EAN13
- 9782213648330
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Fayard 33,00
Le personnage de Jean II le Bon, roi de 1350 à 1364, est d'une ambiguïté
extrême. Au vrai, sa nature apparaît comme un véritable défi à la logique.
Ainsi le souverain est laid, mais néanmoins séduisant. Jouisseur et
insouciant, il se montre en même temps un excellent législateur. Il est
naturellement bon, mais il sait aussi se montrer très cruel. Pacifiste, il
guerroie. Il fait preuve d'une bravoure généreuse voire prodigue (à la
bataille de Poitiers, où le Prince Noir le fait prisonnier, il se livre à une
escrime sanglante, la hache d'armes au poing) et cependant il est capable de
faire bombarder une ville avec des cadavres décapités sur son ordre. Candide
et courtois, il n'en perd pas moins tout contrôle dans des fureurs aveugles.
Il dévalue la monnaie plus que de raison en même temps qu'il lutte
farouchement contre la vie chère.
Brave, " bien-disant ", il attire l'adoration du peuple, alors qu'il déchaîne
le mépris chez la plupart des historiens modernes. Il a pour passion le luxe,
la chasse et les tournois, mais, roi " humaniste ", il convie à sa Cour hommes
de lettres et savants... Il rattache le Dauphiné et la Bourgogne à la couronne
de France pour, plus tard, céder d'un coup un gros morceau du royaume aux
Anglais...
Un destin pour le moins paradoxal qui le conduit à mourir en Angleterre, après
avoir passé plus de la moitié de son règne en captivité. Et ces Anglais qui le
pleurent et qui pendant la cérémonie funèbre font brûler autant de torches
qu'ils en avaient allumées, au soir de Crécy, pour rechercher leurs morts...
Jean Deviosse a publié, en collaboration avec J.-H. Roy, la Bataille de
Poitiers, (coll. " Trente journées qui ont fait la France ", 1971), une
Histoire de Châtellerault et Charles Martel (1978).
extrême. Au vrai, sa nature apparaît comme un véritable défi à la logique.
Ainsi le souverain est laid, mais néanmoins séduisant. Jouisseur et
insouciant, il se montre en même temps un excellent législateur. Il est
naturellement bon, mais il sait aussi se montrer très cruel. Pacifiste, il
guerroie. Il fait preuve d'une bravoure généreuse voire prodigue (à la
bataille de Poitiers, où le Prince Noir le fait prisonnier, il se livre à une
escrime sanglante, la hache d'armes au poing) et cependant il est capable de
faire bombarder une ville avec des cadavres décapités sur son ordre. Candide
et courtois, il n'en perd pas moins tout contrôle dans des fureurs aveugles.
Il dévalue la monnaie plus que de raison en même temps qu'il lutte
farouchement contre la vie chère.
Brave, " bien-disant ", il attire l'adoration du peuple, alors qu'il déchaîne
le mépris chez la plupart des historiens modernes. Il a pour passion le luxe,
la chasse et les tournois, mais, roi " humaniste ", il convie à sa Cour hommes
de lettres et savants... Il rattache le Dauphiné et la Bourgogne à la couronne
de France pour, plus tard, céder d'un coup un gros morceau du royaume aux
Anglais...
Un destin pour le moins paradoxal qui le conduit à mourir en Angleterre, après
avoir passé plus de la moitié de son règne en captivité. Et ces Anglais qui le
pleurent et qui pendant la cérémonie funèbre font brûler autant de torches
qu'ils en avaient allumées, au soir de Crécy, pour rechercher leurs morts...
Jean Deviosse a publié, en collaboration avec J.-H. Roy, la Bataille de
Poitiers, (coll. " Trente journées qui ont fait la France ", 1971), une
Histoire de Châtellerault et Charles Martel (1978).
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