- EAN13
- 9782140157981
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 18/09/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 26,00
Perspicace, après avoir pris fait et cause pour ses récits équestres, et
l'avoir encouragée à poursuivre, le général (2s) Pierre Durand, ancien écuyer
en chef, ancien directeur de l'École nationale d'équitation, sut d'instinct
que cette beauté hasardeuse à laquelle Julie Wasselin se livrait sans réserve
la soutiendrait jusqu'au bout : « Ces nouvelles sont des histoires d'amour
vécues par un être généreux, peut-être habité par le doute, c'est pourquoi je
suis tenté de lui délivrer ce message du commandant de Montergon (Les derniers
chevaux) adressé à un jeune officier sceptique : '' Vous aimez beaucoup trop
la beauté pour ne pas être un jour sauvée par elle.'' » Quand fut venu ce
temps irrecevable où les chevaux ne sont plus, en « les écrivant », Julie
Wasselin eut surtout l'idée de « les partager »... de « les prolonger », et de
leur offrir encore un galop. À l'heure où les raisons de s'émerveiller se font
rares, elle a souhaité revisiter les instants de grâce qui lui ont été
accordés auprès d'eux, en épargner les plus belles fleurs, et rafraîchir le
bouquet en y ajoutant quelques tiges récemment coupées. Après ? Au soir de sa
vie, après avoir suspendu au mur cette bride qui, entre la bouche de ses
chevaux et sa main, reste le seul témoin de leurs bavardages, Julie Wasselin
éprouve la tentation d'abandonner l'encrier qui est presque vide et la plume
qui commence à « faner », mais ce n'est peut-être qu'un au revoir...
l'avoir encouragée à poursuivre, le général (2s) Pierre Durand, ancien écuyer
en chef, ancien directeur de l'École nationale d'équitation, sut d'instinct
que cette beauté hasardeuse à laquelle Julie Wasselin se livrait sans réserve
la soutiendrait jusqu'au bout : « Ces nouvelles sont des histoires d'amour
vécues par un être généreux, peut-être habité par le doute, c'est pourquoi je
suis tenté de lui délivrer ce message du commandant de Montergon (Les derniers
chevaux) adressé à un jeune officier sceptique : '' Vous aimez beaucoup trop
la beauté pour ne pas être un jour sauvée par elle.'' » Quand fut venu ce
temps irrecevable où les chevaux ne sont plus, en « les écrivant », Julie
Wasselin eut surtout l'idée de « les partager »... de « les prolonger », et de
leur offrir encore un galop. À l'heure où les raisons de s'émerveiller se font
rares, elle a souhaité revisiter les instants de grâce qui lui ont été
accordés auprès d'eux, en épargner les plus belles fleurs, et rafraîchir le
bouquet en y ajoutant quelques tiges récemment coupées. Après ? Au soir de sa
vie, après avoir suspendu au mur cette bride qui, entre la bouche de ses
chevaux et sa main, reste le seul témoin de leurs bavardages, Julie Wasselin
éprouve la tentation d'abandonner l'encrier qui est presque vide et la plume
qui commence à « faner », mais ce n'est peut-être qu'un au revoir...
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