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Les langues anciennes

En lien avec les troisièmes rencontres Autun - Capitale des langues anciennes, organisés par l'association Human-Hist, nous vous proposons une sélection de titres sur le thème des langues anciennes.

Ce livre est une précieuse contribution aux études gauloises et se propose, à travers des notices étymologiques savantes et originales, de rassembler l'essentiel de la connaissance de cette langue. Ce dictionnaire comprend un peu plus de 800 entrées, permettant d'appréhender le vocabulaire et la grammaire du gaulois.


Manuel pour apprendre à déchiffrer la langue gauloise


40 Leçons pour découvrir le grec ancien
par Juliette Le Maoult, avec la collaboration d'Anne Quesemand
• Cet ouvrage s'adresse à toutes celles et tous ceux qui veulent : - s'initier au grec ancien (ou y revenir)- découvrir le plaisir de mieux connaître le français en retrouvant ses origines et ses racines.
• Ce 40 Leçons est un véritable " Tout en un " comprenant : - les bases du grec ancien : alphabet, écriture, grammaire - des modèles de phrases bilingues - des exercices - un panorama géographique, historique et culturel - un précis grammatical - un précis de civilisation - un répertoire des racines - 2 lexiques - 2 index


Introduction linguistique à la langue latine

Armand Colin

38,00

Introduction générale?>Présentation du latin?>Le latin est une langue dite morte, c'est-à-dire une langue qui n'est plus parlée et qui nous est donc connue uniquement par des documents et des témoignages écrits.004Fig. 1: Carte d'après leCorso di Grammàtica latinade Bonfante & Ferreo, 1972, Milan, Signorelli, carte n° 6 : « Guerre pùniche e conquiste successive »Il appartient, avec notamment l'osque et l'ombrien, au groupe italique des langues indo-européennes. C'est à l'origine la langue de Rome, qui, avec l'importance de plus en plus grande que prit cette bourgade du Latium, est devenue petit à petit la langue de l'Italie (272 : prise de Tarente par les Romains), puis celle de l'ensemble du bassin méditerranéen (202 : victoire romaine de Zama sur les Carthaginois) et d'une partie de l'Europe (118 : fondation romaine de la ville gauloise de Narbonne ; 52 : siège d'Alésia par les troupes de César).Le latin en tant que langue des Romains est attesté entre 600 avant J.-C. et le VIIe siècle après J.-C. I. Les premiers documents en langue latine?>Ils n'ont aucune valeur littéraire. La plus vieille inscription, dite « la fibule de Préneste », date de 600 avant J.-C. ; elle est écrite, en caractères grecs, de droite à gauche sur une fibule d'or trouvée à Préneste :005Manios med fhe:fhaked Numasioi« Manios m'a faite (ou : m'a fait faire) pour Numérius ».006Fig. 2: Reproduction en zincographie, donnée par Helbig et Dümmler, à l'occasion de la première présentation de la fibule de Préneste, en 1887Les autres documents sont le plus souvent des textes juridiques comme la fameuse loi dite des Douze Tables (vers 450 ?) ou le sénatus-consulte dit des Bacchanales de 186 avant J.-C., qui relate des faits rapportés aussi par Tite-Live (39, 8, 3 - 39, 9, 1).II. La fin du latin ??>Les spécialistes discutent pour savoir quand le latin a laissé la place aux langues romanes : certains, sûrement trop pessimistes, comme Lot1 (1931, 108), fixent la disparition du latin au VIe siècle et considèrent que l'Historia Francorum de Grégoire de Tours (538-594) « révèle à plein la corruption de la langue latine » (Bayet, 1956, 7512 ; d'autres, probablement trop optimistes, comme Muller3 (1921, 334), font disparaître le latin juste avant la dernière partie du VIIIe siècle, et voient dans la Réforme carolingienne (768-804) ce qui précipita moins les changements linguistiques que la prise de conscience que la langue parlée n'était plus du latin. Quoi qu'il en soit, il est certain qu'à l'époque du Concile de Tours (813), le peuple ne comprenait plus, et sûrement depuis un certain temps déjà, le latin « savant » des sermons, puisque le concile exige des évêques qu'ils traduisent leurs sermons en « langue rustique, ou en langue germanique, afin que tous puissent comprendre plus facilement ce qui est dit » :in rustic-am roman-am lingu-am aut theotisc-am, qu-oin rusticam romanam linguam aut theotiscam, quofacil-ius cunct-i pos-s-i-nt intellege-re qu-ae dic-unturfacilius cuncti possint intellegere quae dicunturformule dans laquelle Bruneau voyait « en quelque sorte, l'acte de baptême de la langue française »4 (Bruneau, 1958, I, 30). III. L'alphabet latin?>Le latin utilisait un alphabet composé de 23 lettres, c'est-à-dire de toutes les lettres de l'alphabet français moins le w (qui a été emprunté au XIXe siècle aux langues germaniques) et les deux lettres dites ramistes j et v (qui furent inventées au XVIe siècle par l'humaniste Petrus Ramus, pour noter la prononciation consonantique des lettres latines i et u). C'est une des formes occidentales de l'alphabet grec, qui est arrivée en Italie par le canal des Etrusques, comme le prouvent notamment la variation entre K et C, la disparition de gamma G et sa recréation romaine sous la forme de G, qui ajoutait un petit trait à la lettre C.Les Romains connaissaient donc les 23 lettres suivantes : qui correspondent aux lettres majuscules de notre alphabet. Ce n'est qu'à partir du IXe siècle apr. J.-C. que ces majuscules s'opposèrent aux 23 lettres minuscules suivantes : qui ne sont que le résultat de l'évolution des précédentes, dans les écritures cursives.A, B, C, D, E, F, G, H, I, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, V, X, Y, Za, b, c, d, e, f, g, h, i, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, x, y, z


9,00

Peu de langues ont eu une destinée aussi exceptionnelle que le sanskrit. Il fait d'abord exception par sa longévité, puisque seul le chinois peut rivaliser avec lui dans la durée. Il fait encore exception par la stabilité de sa forme au cours de l'histoire, à la différence du chinois qui a considérablement évolué au cours des âges. Enfin, et c'est peut-être son caractère le plus original, il a été sacralisé à un degré plus élevé que toute autre langue. Longévité, stabilité, sacralité ne sont pas des traits naturels du langage, mais des effets de l'action des utilisateurs de la langue. Qui sont-ils ? Comment l'ont-ils utilisée ? Quelle philosophie du langage le sanskrit, toujours vivant à notre époque, nous enseigne-t-il ?