- EAN13
- 9782354802776
- ISBN
- 978-2-35480-277-6
- Éditeur
- Amsterdam
- Date de publication
- 17/11/2023
- Nombre de pages
- 288
- Dimensions
- 19,6 x 13,5 x 2,4 cm
- Poids
- 342 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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20.00
Au-delà des clichés, Gramsci restitué dans sa cohérence, son originalité et sa radicalité.
Toutes les réflexions d’Antonio Gramsci convergent vers un seul horizon : l’émancipation des subalternes, leur sortie des marges de l’histoire. Ce livre, introduction pédagogique et engagée à son œuvre, en fait éloquemment la démonstration. Emprisonné par le fascisme, vivant à une époque de crise historique aigüe, il n’abandonne jamais l’objectif d’une société communiste et démocratique. Mais pour que la révolution triomphe, il faut la repenser : c’est le cœur de ses Cahiers de prison, dans lesquels il entreprend de renouveler en profondeur le marxisme et, plus généralement, la théorie politique. Ainsi, il développe l’idée d’hégémonie, qui lui permet d’analyser le pouvoir dans toute sa complexité et d’appréhender la lutte des classes d’une manière élargie, au-delà de sa dimension économique ; il redéfinit la société civile et l’État, désormais compris en un sens « intégral » qui combine maintien de la domination et production du consentement ; il voit le parti révolutionnaire sous les traits d’un « Prince moderne » ; enfin, il s’attache à concevoir la dialectique entre « guerre de mouvement » et « guerre de position ».
De telles innovations conceptuelles et stratégiques sont toujours à même de servir et d’éclairer les luttes des subalternes. Mais on ne saurait les reprendre à la lettre et les appliquer d’une manière dogmatique. Yohann Douet souligne donc aussi les limites de la pensée de Gramsci, les différences entre son époque et la nôtre, dans le but de redonner leur tranchant aux armes intellectuelles qu’il a forgées.
Toutes les réflexions d’Antonio Gramsci convergent vers un seul horizon : l’émancipation des subalternes, leur sortie des marges de l’histoire. Ce livre, introduction pédagogique et engagée à son œuvre, en fait éloquemment la démonstration. Emprisonné par le fascisme, vivant à une époque de crise historique aigüe, il n’abandonne jamais l’objectif d’une société communiste et démocratique. Mais pour que la révolution triomphe, il faut la repenser : c’est le cœur de ses Cahiers de prison, dans lesquels il entreprend de renouveler en profondeur le marxisme et, plus généralement, la théorie politique. Ainsi, il développe l’idée d’hégémonie, qui lui permet d’analyser le pouvoir dans toute sa complexité et d’appréhender la lutte des classes d’une manière élargie, au-delà de sa dimension économique ; il redéfinit la société civile et l’État, désormais compris en un sens « intégral » qui combine maintien de la domination et production du consentement ; il voit le parti révolutionnaire sous les traits d’un « Prince moderne » ; enfin, il s’attache à concevoir la dialectique entre « guerre de mouvement » et « guerre de position ».
De telles innovations conceptuelles et stratégiques sont toujours à même de servir et d’éclairer les luttes des subalternes. Mais on ne saurait les reprendre à la lettre et les appliquer d’une manière dogmatique. Yohann Douet souligne donc aussi les limites de la pensée de Gramsci, les différences entre son époque et la nôtre, dans le but de redonner leur tranchant aux armes intellectuelles qu’il a forgées.
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