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La métaphysique et après, Essai sur l'historicité et sur les époques de la philosophie
EAN13
9782246831747
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La métaphysique et après

Essai sur l'historicité et sur les époques de la philosophie

Grasset

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Qu’est-ce que la philosophie  ? Cette question, chaque génération de
philosophes débutants doit se la poser. Mais, comme les réponses théoriques
divergent trop pour convaincre, il vaut mieux se demander comment se pratique
la philosophie. Et de ce point de vue, les choses s’éclairent. En trois
directions.
D’abord, on ne peut, au contraire des sciences positives, pratiquer la
philosophie sans pratiquer, en profondeur, l’histoire de la philosophie, dans
ses textes et selon ses langues  : pour atteindre les choses mêmes, il faut
les voir, et on ne peut rien voir si l’on manque des mots pour le dire. Ces
mots, encore faut-il les apprendre.
Ensuite, ces mots pour voir, ont pris, pendant plusieurs siècles, une figure
dominante devenue un standard sous le titre de métaphysique. Cette figure a
une origine, une constitution, des principes et, elle le proclame elle-même,
des limites. A l’intérieur de ces limites elle triomphe toujours, et encore
aujourd’hui. Mais, en vertu de ces limites, elle ne comprend que ce qu’elle
rend objectif, que ce qu’elle parvient à constituer comme un objet. Or nous
savons par expérience pouvoir connaître des choses qui ne se réduisent pas en
objets. Nous sommes entrés dans de nouveaux espaces.
A la fin, pour les explorer,   il faut donc doubler et dedoubler la
métaphysique. En fait, la philosophie vraiment créative ne pense plus, au
moins depuis Nietzsche et Heidegger, dans les limites de la pure métaphysique
– même si elle n’en a pas toujours une claire conscience. Fixer les modes
d’une pratique post-métaphysique de la philosophie, la phénoménologie l’a déjà
entrepris. A condition de redoubler aussi la phénoménologie elle-même.


  J.-L. M.
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