La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h à 19h.

28-30 rue aux Cordiers
71400  Autun 

03 85 52 07 32

autunlibrairie@gmail.com

Essais de créolistique indianocéanique
EAN13
9782490596737
Éditeur
Presses Universitaires Indianocéaniques
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Essais de créolistique indianocéanique

Presses Universitaires Indianocéaniques

Indisponible

Autre version disponible

Qu’est-ce qu’une langue créole ? Comment les langues créoles fonctionnent-
elles ? Sont-elles différentes des autres ? Quelles sont leurs propriétés
grammaticales ? leurs propriétés phonétiques ? Possèdent-elles des traits
spécifiques et existe-t-il un « type » créole ? D’où viennent les créoles ?
Quelles sont leurs origines ? Sont-ils le produit d’un « métissage »
linguistique ? Comment ces langues ont-elles échappé à la sphère du français à
l’époque de la colonisation, pour devenir linguistiquement autonomes ? Et au
fait, qu’est-ce qu’une langue, comment définir une langue ? On entend souvent
dire que les créoles sont des « langues orales », mais toutes les langues
vivantes ne sont-elles pas « orales » ? C’est à ces questions et à bien
d’autres que tente de répondre cet ouvrage. Les langues créoles y sont
replacées dans le cadre des études de linguistique générale et comparative.
L’accent est mis sur le créole réunionnais, mais l’étude est loin de se
limiter à cet idiome : le mauricien et le seychellois, notamment, sont
également pris en considération. On trouvera ici dix textes déjà publiés et
dix inédits. Chacun peut être lu séparément. Tous tournent autour de la
créolophonie dans la région indianocéanique, plus précisément dans le sud-
ouest de l’océan Indien, à l’exception d’un chapitre consacré à l’afrikaans.
Le volume est divisé en quatre parties, correspondant à quatre thématiques :
description linguistique du créole réunionnais ; créolistique comparative ;
idéologies et représentations ; créolophonie, culture et société. Le lecteur
découvrira en quoi le créole réunionnais se démarque assez nettement de tous
les autres créoles. La question de l’hybridité linguistique et des discours «
mélangés » est également abordée, avec une hypothèse explicative. L’auteur
défend son idée centrale, qui est que chaque être humain fabrique sa propre
langue et que celle-ci fait partie de son être intime ; ainsi, les créoles,
comme les autres langues, sont construits et reconstruits de génération en
génération. C’est l’une des raisons principales du changement linguistique. Le
processus de créolisation est ici replacé dans le cadre de cette dynamique et
de son contexte sociohistorique.
S'identifier pour envoyer des commentaires.